mardi 18 juillet à 19h :
« La Nascita del Violoncello »
Napoli, Roma, Bologna…
~ Les Basses Réunies ~
Bruno Cocset : violoncello, alto, tenor e basso di violino, violone Emmanuel Jacques : violoncello Richard Myron : contrebasso Maude Gratton : cembaloPLUS D'INFORMATIONS
« La Nascita del Violoncello »
Napoli, Roma, Bologna…
PROGRAMME :
DIEGO ORTIZ (Toledo 1510 – Napoli 1570)
TRATTADO DE GLOSAS (Roma 1553) :
- Recercada sobre el canto llano « la Spagna »
- Recercada para violone sola
- 2 recercadas sobre tenores
GIROLAMO FRESCOBALDI (Ferrara 1583 – Roma 1643)
- Canzona L’Ambitiosa per basso solo
- Canzona per canto e basso
CARLO GESUALDO (Venosa 1566 – Avellino 1613 / Royaume de Naples)
- Canzone « Francese del Principe » per cembalo o organo
GIOVANNI BAPTISTA VITALI (Bologna 1632 – Modena 1692)
- Passacaglia & Ciacona
DOMENICO GABRIELLI (Bologna 1651 – Bologna 1690)
- Ricercara & Sonata in sol per violoncello e basso continuo
GIUSEPPE MARIA JACCHINI (Bologna 1667 – Bologna 1727)
- Due Sonate per violoncello e basso continuo
ROCCO GRECO (Naples 1657 – Naples 1718)
- Sinfonia per due violoncelli
ANTONIO VIVALDI (Venezia 1678 – Vienna 1741)
- Sonata in mi minore per violoncello e basso continuo
largo – allegro – largo – allegro
DOMENICO SCARLATTI (Napoli 1685 – Madrid 1757)
- Sonata per cembalo
JEAN BAPTISTE BARRIERE (Bordeaux 1707 – Paris 1747)
- Sonate pour le violoncelle avec la basse continue n°6 du livre 2
S’il puise sa source entre Renaissance et Seicento - de Naples à Bologne en passant par Rome et Venise, finissant à Paris influencé et inspiré - ce programme propose un voyage où les langages musicaux se croisent inexorablement, se nourrissent les uns les autres, s’interpellent plus qu’ils ne s’opposent, esquissant des formes musicales qui deviendront pérennes au fil du temps : « ricercare » comme recherche, « danza » comme source intemporelle du mouvement, « canzone » comme chanson esquissant une sonate , « capricci » comme un hymne à la liberté… De toutes ces formes, la sonate ou la suite instrumentale naitrons et rayonneront dans un 18e siècle solaire.
Si le fil conducteur de cette « conversation » à l’architecture peu à peu révélée sera bien le son, le son « vibration », c’est surtout le son pluriel qui d’un instrument à l’autre nous révélera petit à petit la naissance d’un répertoire, d’un instrument : le Violoncelle. Les instruments joués pour ce programme, tous réalisés par le facteur et luthier Charles Riché, sont représentatifs de la richesse organologique d’une époque aux sons parfois oubliés…
